La première étape dans le processus de création de sa société est de définir son statut juridique. On entend souvent parler de SARL et SAS. En effet, ce sont les formes juridiques les plus reprises lors de la création des statuts. Mais alors quelle est la différence entre ces deux statuts ? Laquelle choisir lorsqu’on est jeune entrepreneur ? IPaidThat vous dit tout !
La SARL – Pour les entreprises stables et familiales
La société à responsabilité limitée (SARL) est la forme juridique la plus simple à créer. C’est la forme de société la plus répandue en France. Cependant elle est très encadrée d’un point de vue législatif. Celle-ci ne permet pas une large marge de manœuvre en phase de croissance et donc peu de possibilités d’évolution. Les associés ne peuvent pas s’organiser librement et doivent se cantonner aux lois fixées par le code de commerce. La responsabilité des associés est, comme son nom l’indique, limitée aux montants de leurs apports de départ. C’est ce qui en fait le statut le plus sécurisant. Elle est perçue comme familiale puisqu’elle permet au conjoint d’être intégré dans la société en tant que « conjoint collaborateur ».
La direction de la SARL se fait par un gérant unique ou plusieurs associés en cogérance. C’est la forme la plus reprise pour les activités ayant peu de capital au départ. Au final, ce statut reste adapté à de nombreux projets mais impose une certaine rigueur sur le fonctionnement.
La SAS – Pour les entreprises évoluant rapidement (comme les startups)
La société par actions simplifiée (SAS) est quant à elle beaucoup plus souple, c’est pour cette raison qu’il s’agit du statut privilégié des startuper. En effet, les statuts sont déterminés par les associés qui peuvent les réadapter tout au long de l‘évolution de la société. Elle est donc peu encadrée par la législation. Mais attention, il ne faut pas oublier que même si cela laisse une grande liberté aux associés, elle peut aussi constituer un risque si ces derniers ne sont pas assez vigilants. Tout comme la SARL, elle reste sécurisante car la responsabilité est limitée aux apports.
Concernant sa création, elle reste soumise à des formalités de constitution assez lourdes. De plus le manque juridique impose l’aide plus rigoureuse d’un avocat ce qui engendre des frais supplémentaires. En bref, elle semble être la structure idéale pour les petits et grands projets.
Petit tableau comparatif entre les deux statuts
SARL | SAS | |
Nombre d’associés | 2 minimum (1=EURL)100 maximum | 1 minimum / Illimité |
Responsabilité | Limitée aux apports | Limitée aux apports |
Rédaction de statuts | Oui | Oui |
Capital | Pas de capital minimum | Pas de capital minimum |
Dirigeants | 1 gérant ou plusieurs associés en cogérance | Président unique, actionnaire ou non |
Statut social du dirigeant | Choix entre le statut de dirigeant assimilé salarié ou celui de TNS | Affilié au régime général de la sécurité sociale |
Nomination du dirigeant | Déterminé par les statuts | Fixé librement dans les statuts |
Révocation du dirigeant | Majorité simple | Fixé librement dans les statuts |
Fiscalité | · Impôt sur les sociétés· Option possible pour l’IR sous conditions | · Impôt sur les sociétés· Option possible pour l’IR sous conditions |
Transmission des parts/actions | Cession libre | Cession libre |
Prise de décision | Pouvoirs répartis entre la gérance et l’assemblée des associés | Pouvoirs répartis entre les dirigeants et l’assemblée des associés |
Commissaire aux comptes dès la création | Non | Oui |
À noter tout de même que ces statuts ne sont pas figés et qu’il sera toujours possible de transformer une SARL en SAS en respectant une procédure de transformation particulière.
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