Vous êtes DAF/CFO et pensez que la fraude est inévitable ? Vous avez peut-être tort. Bien que la fraude soit aujourd’hui un dommage handicapant et subit par de nombreuses entreprises, elle reste toutefois un problème résoluble. Comment optimiser les opérations de trésorerie de votre entreprise tout en réduisant la fraude ? La digitalisation des procédés peut-elle être la réponse ?
Chiffres de la fraude dans les entreprises
| En 2021, ⅔ des entreprises ont été victimes d’une tentative de fraude |
| 20% des entreprises interrogées, ont subi au moins 5 tentatives de fraude durant l’année (en outre, il faut en moyenne 4 tentatives de fraude sur une entreprise afin qu’un fraudeur parvienne à ses fins) |
| 33% des entreprises victimes auraient subi un préjudice supérieur à 10K € |
| 14% des entreprises touchées auraient subi une perte supérieure à 100K € |
Le comportement des entreprises
Comment réagissent les entreprises face à cette recrudescence ?
Si d’usage certains l’ont intégrée à leur activité et s’attelent à vivre avec… Nombre de DAF/CFO souhaiteraient pourtant secrètement se détacher de ce risque de fraude qui plane sur leur entreprise. L’un de leurs principaux rôles est en effet de protéger l’entreprise de tout risque financier.
Quel est le rôle du DAF/CFO ?
De nos jours, une entreprise peut évoluer rapidement. Les choix, enjeux et positionnements deviennent donc crutiaux. Le DAF/CFO est devenu la fonction qui s’est révélée petit à petit comme la véritable clé de voûte des actions économiques et stratégiques de l’entreprise.
Pilier incontournable ; sa mission se résume à avoir de grandes responsabilités et à piloter quotidiennement les comptes de façon correcte. Le DAF/CFO s’assure de garantir pour son entreprise :
- la viabilité (ressources disponibles pour l’activité) ;
- la conformité (légalité des actions financières) ;
- la pérennité (rentabilité et accroissement de la valeur de l’entreprise).
Malgré une sensibilisation accrue opérée par les médias ; la gestion du risque concernant la fraude, n’est pas un domaine où, par le passé, les DAF/CFO ont beaucoup d’issues. Pour autant, le risque n’en est pas moins lourd de conséquence !
Une fois répandue, la fraude affecte non seulement les ressources financières de l’entreprise, mais aussi son image.
« Le risque de fraude (…) pèse lourdement sur la trésorerie des entreprises ». – Armelle Raillard – Experte assurance et fraude chez Euler Hermes
En particulier, si le directeur financier rencontre des difficultés quant à l’établissement manuel de son prévisionnel de trésorerie. Cela lui donnera une visibilité incertaine qui pourra fausser son jugement et impacter ses décisions à venir. Ce manque de visibilité est caractérisé par les possibilités d’erreurs et d’oublis que comporte ce moyen de gestion.
Comment éviter la fraude ?
Pour éviter la fraude, plusieurs étapes sont nécessaires :
- L’identification du risque de fraude
- Le contrôle des activités afin de prévenir la fraude
- La formation ou la mise en place d’outils adaptés pour contrer l’attaque
La gestion de vos liquidités peut être un vecteur de croissance. Valorisez-les maintenant !
Commencez par comprendre la fraude…
Globalement, la fraude se résume à :
- Être un danger pour votre croissance
- Des frais supplémentaires pour votre entreprise
- Un frein pour les ressources de votre entreprise
- Être un accroc et ternir l’image de votre entreprise qui se retrouve alors, mise à mal (non seulement l’administration fiscale pourrait vous accorder moins de confiance, mais votre clientèle pourrait faire de même)
Les ouvertures aux risques
Le risque peut s’accroître selon le niveau d’imprudence. Plusieurs portes d’entrée sont alors possibles pour qu’une fraude ait lieu :
- La fraude interne : une personne interne à l’entreprise (ex : un employé) va falsifier une facture fournisseur ou une note de frais afin d’obtenir un versement frauduleux.
- La fraude externe : une personne externe à l’entreprise va tenter d’infiltrer les comptes de l’entreprise, afin de se servir sans aucun consentement.
Une entreprise peut s’exposer à un risque important de fraude si :
- Elle n’est pas en conformité avec les exigences législatives de sécurité
- Elle effectue des actions peu fiables pour sa sécurité (manque de compétence, d’outil, de formation ou d’accompagnement)
- Elle n’engage pas de mesures nécessaires pour sa sécurité par manque de moyens
- Elle exécute une gestion de trésorerie manuelle et propice aux erreurs
- Elle ne définit pas de règles concernant ses processus de dépenses et de limitation.
Dans l’ensemble de ces cas de figure, l’anticipation grâce à la gestion technologique des risques viendra empêcher efficacement la fraude. Elle permettra ainsi à l’entreprise de se protéger contre les éventuelles tentatives et leurs impacts conséquents sur la santé de votre entreprise.
Prévenir pour mieux guérir
Anticiper, suivre et prévoir ses finances = Réduire considérablement les risques liés à la fraude
Pour répondre au mieux à ce nouveau besoin de soutien, vous pouvez compter sur le travail remarquable de l’intelligence artificielle et la mettre à profit. Celle-ci peut devenir le nouvel atout à vos côtés !
L’intelligence artificielle est en mesure d’alerter du moindre risque, mais aussi d’optimiser vos finances en vous offrant la possibilité de garder la main sur votre gestion, en tout temps, et même à distance.
Comment ne pas en être victime ?
Pour éviter la fraude, en plus d’être attentif, il vous faut être ultra-réactif.
Pour être plus précis, votre liste d’actions peut se résumer en cette simple et unique phrase : restez à la pointe de la technologie !
Les 7 règles sécuritaires du bon DAF/CFO
Voici une liste non exhaustive où vous retrouverez quelques conseils faciles à mettre en place et qui pourraient fortement vous aider dans le pilotage de vos flux monétaires.
| 1. S’adapter rapidement grâce à une visibilité en temps réel |
| 2. Basé vos décisions sur l’analyse, la gestion de la trésorerie et le suivi prévisionnel |
| 3. Obtenir des informations exploitables |
| 4. Unifier les données financières dans un tableau de suivi adaptatif, dynamique et visuel |
| 5. Être efficace concernant le délai opérationnel entre les paiements des clients et ceux des fournisseurs |
| 6. Être à jour sur les réglementations |
| 7. Simplifier les processus |
Vous l’aurez compris, le maintien d’une sécurité sans faille dans la gestion de trésorerie d’une entreprise, doit passer, par une implication technologique.
Contrairement aux idées reçues, l’usage d’un outil technologique n’accroît pas le risque. Pour cela, il est tout de même nécessaire que cet outil soit adapté à votre structure et suffisamment sécurisé.
Tous les logiciels ne se valent pas. Pour ne plus vous y perdre et gagner du temps, découvrez dans cet article les bons procédés pour choisir LE logiciel de trésorerie qui vous conviendra à coup sûr !
