De la banque traditionnelle aux sociétés de technologie financière, appelées fintech, les entreprises françaises ont à leur disposition un panel d’acteurs et de moyens pour gérer leurs finances. En fonction de leurs besoins, elles doivent sélectionner le prestataire de service de paiement (en anglais payment service provider) qui possède l’offre la plus adaptée.
Les e-commerçants, par exemple, recherchent des solutions de paiement en ligne conformes à leurs attentes en matière de sécurité et d’expérience utilisateur. Le PSP se positionne alors en intermédiaire fiable entre le client et le site de e-commerce. Il fournit l’interface intégrée dans le site marchand qui garantit la protection du consommateur quand il valide son panier.
Qui sont les prestataires de services de paiement (PSP) ? En quoi consistent leurs offres de transactions à distance ? Comment bien les choisir ? Après un point sur la réglementation en vigueur en France et en Europe pour cette profession, nous vous présentons les méthodes de paiement en ligne disponibles sur le marché et nous vous donnons quelques pistes pour orienter votre décision.
Prestataires de services de paiement : point sur la réglementation
Le Code monétaire et financier réglemente la profession de prestataire de services de paiement. Parallèlement à ce dispositif, la directive européenne DSP2 sécurise l’exercice de l’activité, en particulier en ligne. Elle impose aux nouvelles entreprises du secteur d’obtenir un agrément en tant qu’établissement de paiement auprès de l’ACPR.
Prestataires de paiement : définition légale
Le Code monétaire et financier, dans son article L521-1, mentionne 4 types de prestataires de paiement :
- les établissements de paiement ;
- les établissements de monnaie électronique ;
- les établissements de crédit ;
- les prestataires de services d’informations sur les comptes.
Ces acteurs proposent une ou plusieurs catégories de services de paiement, définies dans l’article L314-1 du Code monétaire et financier :
- le versement et le retrait d’espèces effectués sur un compte de paiement ;
- les opérations de gestion de ce même compte ;
- l’exécution de transactions par carte bancaire, virement ou prélèvement ;
- la transmission de fonds ;
- l’émission d’instruments de paiement ou l’acquisition d’ordre de paiement ;
- l’initiation de paiement ;
- l’information sur les comptes.
DSP2 : renforcement du cadre de la profession de prestataire de services de paiement
La directive européenne sur les services de paiement (DSP2) est entrée en vigueur en France en 2018. Elle a pour objectif de sécuriser les opérations à distance et de protéger les droits des consommateurs. Elle s’inscrit dans un contexte d’évolutions technologiques, d’augmentation des transactions en ligne et d’arrivée de nouvelles sociétés financières.
La directive DSP2 repose sur le principe d’open banking. Elle contraint les banques à partager leurs données avec des prestataires de services de paiement tiers. Ces derniers, pour avoir une existence légale, doivent obtenir l’agrément de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR).
Par ailleurs, l’exercice de leur profession est soumis au respect de règles strictes telles que :
- la protection des informations personnelles des utilisateurs ;
- le consentement du client ;
- le recours au système de l’authentification forte ;
- l’interdiction de conservation des données de paiement sensibles.
Devenir prestataire de paiement : l’agrément de l’ACPR
Pour obtenir l’agrément en qualité d’établissement de paiement, l’entreprise doit déposer un dossier complet auprès de l’ACPR. La décision est délivrée sous un délai de 3 mois. Elle est accompagnée d’un avis de la Banque de France sur la sécurité des moyens de paiement.
Au cours de son examen de candidature, l’ACPR vérifie plusieurs éléments :
- la forme juridique de l’entité ;
- les fonds propres de l’établissement ;
- l’organisation de l’entreprise et sa situation géographique sur le territoire national ;
- les ressources techniques et financières de l’exploitation ;
- les procédures de contrôle interne et de gestion des risques ;
- les mesures de protection des données clients et de sécurisation des opérations du consommateur, etc.
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2. La facilitation des encaissements clients (« Pay By Link »)
Ce n’est pas la seule nouveauté qui vous attend. Nous avons aussi mis en place la simplification de vos paiements grâce aux liens d’envoi. Cette fonction permet d’envoyer un lien automatique à votre client afin de lui rappeler le paiement attendu. Une fois reçu :
- le destinataire peut, directement depuis celui-ci, régler la facture ;
- vous pouvez observer en temps réel le statut du règlement ;
- Ce lien reste disponible à tout moment.
Cela vous permet ainsi d’apaiser vos relations débiteur-créancier et d’obtenir plus rapidement vos dus.
L’offre de paiement en ligne des PSP
Si vous possédez un site de e-commerce, le prestataire de services de paiement constitue un partenaire incontournable pour mettre en place le paiement sécurisé. Vous pouvez opter pour la solution offerte par votre banque ou vous tourner vers une société financière pour une réponse plus personnalisée.
Les PSP configurent une page web pour garantir la protection de la transaction entre vous et votre client. Cette interface vous permet d’accepter différents modes de paiement en ligne.
Le contrat de vente à distance (VAD) de votre banque
Les banques proposent traditionnellement le contrat de vente à distance (ou VAD) lorsqu’une entreprise souhaite ouvrir son site de e-commerce.
En échange de la mise en place d’un terminal de paiement virtuel, les commerçants s’engagent à s’acquitter :
- d’un abonnement ;
- de frais de mise en service ;
- de commissions sous forme d’un pourcentage du montant de chaque vente.
Le terminal remplit la fonction d’intermédiaire d’achat entre la boutique en ligne et les clients. Les opérations sont traitées et vérifiées. Pourtant, cette solution est loin d’être la plus conviviale pour vos utilisateurs et représente un rapport qualité-prix parfois dissuasif.
Les solutions complètes des fintech
Certains prestataires de paiement se spécialisent dans les services d’intermédiation entre le client, les banques et le site marchand. C’est le cas des fintech, ces entreprises qui placent l’innovation technologique au cœur du secteur bancaire et financier. Leur but consiste à fournir des services complets à des tarifs compétitifs.
Aux côtés du géant américain PayPal, les entreprises françaises font preuve d’audace comme Shine, Lydia, Leetchi, etc.
Les offres de paiement à distance des fintech ont l’avantage d’être parfois sans contrat et sans abonnement. Vous versez une commission calculée en fonction du volume des opérations réalisées. Vous ne supportez donc aucuns frais fixes de mise en service et les coûts varient selon votre niveau d’activité.
Leur technologie est basée sur l’installation d’une API (Application Programming Interface) qui sert d’intermédiaire entre la banque du client et la vôtre. Le PSP se charge de sécuriser la transaction et de protéger le vendeur contre les fraudes éventuelles. Vous percevez ainsi le produit du paiement en ligne effectué par votre client au moyen de sa carte bancaire.
Les fintech mettent à disposition des sites marchands des fonctionnalités complémentaires susceptibles d’améliorer l’expérience utilisateur ou de développer votre offre :
- paiement dématérialisé de type Apple Pay ou Samsung Pay ;
- règlement en plusieurs fois ;
- acceptation de moyens de paiement tels que les prélèvements SEPA et les virements bancaires ;
- achat en multidevises et en plusieurs langues ;
- enregistrement de la carte bancaire pour de futures transactions ;
- gestion des abonnements ;
- portefeuilles électroniques ;
- chèques cadeaux, etc.
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Les alternatives à la carte bancaire
La Fédération de l’e-commerce et de la vente à distance (FEVAD) édite chaque année son rapport sur les évolutions du marché des VAD en France. Ainsi, en 2021, la carte bancaire est le mode de règlement privilégié des Français dans 80 % des transactions en ligne.
Néanmoins, les clients commencent à adopter différentes habitudes pour tenter de sécuriser toujours plus leurs achats en ligne. Les prestataires de services de paiement répondent à cette demande croissante des consommateurs en proposant les paiements par :
- application mobile ;
- virement SEPA ;
- portefeuille électronique ;
- prélèvement automatique.
Les portefeuilles électroniques, comme PayPal, permettent à l’acheteur de régler le site marchand sans saisir ses données bancaires. Pour fonctionner, le client et le commerçant doivent posséder un compte auprès du fournisseur de services de paiement et l’alimenter avec un transfert d’argent.
Les PSP mettent aussi à disposition des utilisateurs le prélèvement automatique. Ce dernier suppose de remplir un formulaire d’autorisation pour que le vendeur prélève le montant de la transaction sur le compte du client.
Les services complémentaires des prestataires de services de paiement
Les e-commerçants vendent généralement des produits en une seule opération. Toutefois, certains sites développent des offres d’abonnement ou le paiement en plusieurs fois quand le prix des achats est élevé. Ces fonctionnalités peuvent inciter les consommateurs à franchir le pas, car la perspective d’échelonnement est séduisante.
Les prestataires de paiement peuvent s’adapter à ces besoins et sécuriser les règlements des transactions à venir.
Comment choisir son prestataire de services de paiement ?
Il existe quantité de solutions pour vos paiements en ligne. Le choix du PSP dépend de vos objectifs et de votre cible. Pour vos clients, comme pour vous, le niveau de sécurité des opérations constitue une priorité. Le prestataire de service de paiement doit garantir la protection des acheteurs et vous prémunir contre le risque de fraude. L’authentification forte, la confidentialité des données ou encore la politique de conservation des informations sont des points clés à contrôler avant de s’engager.
L’interface de paiement assure le bon déroulement de la transaction. L’expérience utilisateur conditionne l’achat. Vous ne pouvez pas risquer l’abandon de la commande à cause de la complexité de votre procédure de paiement. La satisfaction de votre client passe par une solution :
- conviviale et intuitive ;
- accessible 24h/24 ;
- qui propose plusieurs modes de règlement.
Pour mieux cerner vos besoins, votre réflexion doit porter sur l’étude :
- de votre secteur d’activité ;
- du volume de transactions ;
- de votre périmètre géographique (national ou international) ;
- des habitudes de vos consommateurs (panier moyen, paiement par carte bancaire ou portefeuille électronique, etc.).
Au moment de sélectionner votre prestataire de services de paiement, prenez le temps de comparer les offres disponibles.
- Quels sont les coûts à prévoir ? La formule retenue impacte votre rentabilité. Les frais d’abonnement, de mise en service ou les commissions sur les ventes n’ont pas les mêmes répercussions sur votre chiffre d’affaires.
- Côté technique, il convient de vérifier la facilité d’intégration de la solution de paiement sur votre site internet et son degré de personnalisation.
- Intéressez-vous aussi à la qualité du service après-vente et aux possibilités de gestion des paiements.
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